Qui habite la mer ? Épisode 1 – Le commencement

Qui habite la mer ?

Comprendre la classification des espèces
Chez Anaximandre, nous nous intéressons à la représentation et la vulgarisation de l’apparition de la vie sur notre planète et en particulier dans les océans. Nous pensons que la préservation des océans est essentielle pour l’avenir de la vie sur Terre.

Épisode 1 : Au commencement

De nombreux organismes vivants habitent la mer, puisque c’est là que tout a commencé.
En effet, la vie a démarré il y a environ 3,5 milliards d’année dans l’eau avec la première cellule issue de la “soupe originelle”.
Ensuite, longtemps, longtemps après, différents organismes sont apparus dans la mer. On parle d’évolution :

  • Les bactéries
  • Les protistes
  • Les algues
  • Les méduses
  • Les éponges
  • Les vers
  • Les mollusques
  • Les crustacés
  • Les étoiles de mer
  • Les poissons
  • Les amphibiens
  • Les reptiles
  • Les mammifères

Avec le temps (des millénaires) certains ces organismes marins sont sortis de la mer pour coloniser la terre, comme les fougères et les arbres, les champignons et les premiers poissons avec des poumons, les amphibiens puis les reptiles et les mammifères dont nous, l’homme.

Qui habite la mer ? Épisode 2 – Les cnidaires et les méduses

🌊 Parmi les nombreux êtres qui habitent la mer, les cnidaires représentent un embranchement constitués des coraux, des méduses, gorgones et anémones de mer.

Certains sont fixes ou polypes comme les coraux, et d’autres libres et mobiles comme les méduses. Mais, originalité de la vie, les coraux au stade larvaire sont des méduses … avant de se fixer sur le corail et constituer des colonies. La fameuse barrière de corail est une colonie de cnidaires …

Les cnidaires sont caractérisés par des cellules urticantes appelées cnidoblastes au niveau des tentacules. Ces cellules urticantes servent à paralyser leur proie ou à se défendre. Elles peuvent être dangereuses pour l’homme comme les très belles physalies bleues mais néanmoins vénéneuses.

Les cnidaires n’ont pas de système nerveux central, pas de tube digestif spécifique, juste un sac gastrique où ils digèrent leurs proies. Certaines méduses ont également des capteurs sensibles à la lumière.
Les cnidaires sont très sensibles au réchauffement climatique et à l’acidification des océans qui provoque le blanchiment des coraux.

Qui habite la mer ? Épisode 3 : Les annélides ou buzuks

Les annélides sont des vers dits “prostomiens” car ils sont les premiers à présenter à la fois une segmentation que l’on retrouvera chez les vertébrés (le diaphragme est un vestige de cette segmentation) et un début d’organes distincts (tube digestif, vaisseaux sanguins contractiles qui préfigurent le cœur, système nerveux ventral, …).

Les lombrics en milieu terrestre et les sangsues en eau douce sont des annélides.
En milieu marin, les Annélides Polychètes (recouverts de nombreuses soies ou poils) sont les plus nombreux. Le plus connu en Bretagne est l’Arénicole ou “buzuk” en breton.

L’arénicole (Arenicola marina) a permis à Hemarina de développer des produits pour les greffes d’organes en utilisant l’hémoglobine de ce ver marin.

Certains annélides marins vivent dans des tubes calcaires comme les magnifiques spirographes et sabelles.

Dans l’évolution, les annélides sont à l’intersection des branches des Invertébrés (ex: bigorneaux et calmar) et des Vertébrés (ex : poissons aux mammifères).

Traité de l’ONU sur les eaux internationales

📣 Le 06 mars 2023, les États membres de l’ONU ont signé un Traité International de Protection de la haute mer, destiné à “assurer la conservation et l’utilisation durable de la diversité marine dans les eaux territoriales”.

🌊 La haute mer concerne les zones situées en dehors des zones de souveraineté et des zones économiques exclusives des États côtiers.

Pour rappel, la haute mer représente 60% de la surface des océans et près de la moitié des surfaces du globe.

L’enjeu de ce traité historique est d’atteindre les objectifs et les cibles liés aux océans des autres programmes de l’ONU. (Programme de développement durable à l’horizon 2030 et du Cadre mondial pour la biodiversité de Kumming-Montréal).

😰Pour autant, la pêche industrielle pratiquée par certains États, est toujours autorisée et vide les océans de ses ressources halieutiques.
Pire, la pollution des océans due aux rejets excessifs des activités humaines (produits toxiques, plastiques, …) provoque un recul voire un effondrement de la biodiversité.
😮 Sans les océans, la vie est impossible sur Terre…